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Forum sur le Peering en Afrique Centrale Chez OSIANE 2021

Vers un Internet de haute qualité en Afrique Centrale

Pour la deuxième année consécutive, le Forum sur le Peering en Afrique Centrale (FPAC), en Anglais, Central Africa Peering Forum (CAPF) a réuni des experts de l’écosystème du Peering de la sous-région et d’ailleurs.

Organisé par la communauté du Peering en Afrique centrale, avec l’appui de l’Internet Society, l’évènement a porté sur la protection des données, la création et la distribution de contenu Internet et comment créer et maintenir des communautés techniques. L’événement a abouti à des recommandations concrètes pour une infrastructure Internet plus stable et plus sécurisée en Afrique centrale.

Cette année, l’événement virtuel s’est tenu dans le cadre du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (OSIANE 2021) organisé par l’organisation non gouvernementale (ONG) PRATIC (Promotion, Réflexion et Analyse sur les Technologies de l’Information et de la Communication).

Les intervenant(e)s 
  • Alain Aina, WACREN
  • Gael Hernandez, Packet Clearing House (PCH)
  • Eddy Kayihura, African Network Information Centre (AFRINIC)
  • Thys Kazad, Facebook
  • Ghislain Nkeramugaba, Internet Society
Moderateurs
  • Ghislain Nkeramugaba, Internet Society
  • Olivier Leloustre, Cameroon Internet Exchange Point (CAMIX)
A propos du salon OSIANE

OSIANE est une plateforme d’échanges, de réflexion et d’expositions sur les bonnes pratiques du numérique et de l’innovation. Ce Salon est devenu au fil du temps un cadre dédié aux acteurs du numérique et de référence pour la sous-région Afrique centrale. Il permet aux divers acteurs de l‘écosystème des technologies de l’information de l’Afrique Centrale, de se rassembler et de proposer des réponses novatrices aux besoins manifestées par les utilisateurs.

Depuis 5 ans, le Salon a permis à des gouvernements, des institutions internationales, des entreprises publiques et privées, des centres de recherches et universitaires, des personnalités et la société civile de mettre au cœur du développement de l’Afrique Centrale un meilleur usage des technologies de l’information et une promotion des solutions innovantes. En plus d’être un cadre dédié aux acteurs du secteur, OSIANE est un lieu d’échanges, de découverte, de formations et d’affaires pour l’ensemble des utilisateurs, professionnels et autres. www.osiane.cg

A propos du Forum sur le Peering en Afrique Centrale (FPAC)

Initié par OSIANE et l’Internet Society, le Forum sur le Peering en Afrique Centrale (FPAC) est un événement dédié à encourager la sensibilisation, la collaboration et le partage d’expériences afin de favoriser l’évolution de l’écosystème de Peering et d’interconnexion de la sous-région de l’Afrique centrale.

Lors de l’édition 2020 qui s’est tenu en virtuel, l’évènement avait attiré une cinquantaine de participants venant des pays francophones. Cette année, l’événement espère attirer encore plus de participants de différents pays.

Source: Forum sur le Peering en Afrique Centrale Chez OSIANE 2021 – Internet Society

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Création du Club Congo-France numérique

Un Club qui doit renforcer les liens entre les entreprises françaises et congolaises dans le secteur du numérique a été créé le 15 avril 2019 : le Club Congo-France Numérique !

Un mémorandum d’entente a été signé le 15 avril 2019 à la Primature, en présence du Premier ministre et de l’ambassadeur de France. Cette signature, qui s’est déroulée la veille de l’inauguration du salon OSIANE (16-18 avril 2019) des technologies de l’information et de l’innovation, entérine une initiative conjointe du service économique et du conseiller du Premier ministre chargé du Numérique, également Directeur à l’ARPCE (équivalent de l’ARCEP). La Direction générale des entreprises de Bercy était partie prenante au projet

Ce club répond aux attentes fortes des Congolais en matière de contenus, de services et d’usages et se veut une plateforme de valorisation de l’offre française et de renforcement de la coopération bilatérale dans le numérique. Son objectif est triple :

1-Promouvoir l’expertise française en infrastructures, contenus et services sur les projets de modernisation des services de l’État et des usages au profit des entreprises et des particuliers.

Le pays vient de se doter d’un Plan national de développement du Numérique 2018-2022, qui met l’accent sur la promotion de projets à forte valeur ajoutée et la modernisation des services de l’État au profit de l’ensemble des usagers (e-gouv, e-business, e-citoyens). Si

es infrastructures ont été déployées, il s’agit aujourd’hui de les optimiser et de valoriser l’offre locale de contenus.

2Aider le Congo à s’arrimer à l’économie numérique, tant dans sa dimension de souveraineté digitale que de transition d’une économie traditionnelle à une économie digitale.

Le pays souffre d’une connectivité Internet encore faible ; dans la sphère publique, les enjeux sécuritaires restent une préoccupation : aujourd’hui encore 95% des agents de l’État utilisent une adresse électronique non sécurisée (des adresses hotmail et gmail) et la plupart des ministères n’ont pas de site Internet officiel. L’écosystème du numérique existant gagnerait à être dynamisé : peu d’incubateurs, pas de politique volontariste R&D, une quasi absence de financements fléchés sur les projets innovants, alors que les porteurs de projets sont nombreux.

3-Renforcer la coopération bilatérale avec la restructuration de la filière numérique au Congo par le jeu des partenariats qui puissent répondre aux attentes de la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique, des portages et de la formation. Cette coopération doit se traduire par une animation des réseaux existants, la création d’évènements et de programmes de formation, une montée en puissance des startups locales et l’accompagnement de projets innovants.

Le Club compte 18 entreprises et structures fédératrices à parité égale, dont 2 incubateurs, 2 centres de formation, 2 syndicats professionnels du numérique, 2 cabinets de conseil en propriété intellectuelle et une Chambre de commerce.

Depuis sa récente création, le Club a :

1. élaboré un projet de portail web Congo Développement qui offrira des services complets de la ville durable et qui a donné lieu à la création d’un consortium d’entreprises françaises auquel s’intégreront des entreprises congolaises

2. organisé à Paris du 17 au 21 juin la venue d’une délégation composée d’une dizaine d’entreprises congolaises membres, pour une mission commerciale exploratoire qui s’inscrivait dans le continuum du déplacement des entreprises françaises à Brazzaville en avril 2019

  • réunion de Bercy avec les entreprises françaises du numérique ;
  • réunion avec le pôle d’entreprises du département des Yvelines ;
  • rencontre avec le pôle Innovation de la Banque de France ;
  • la visite de l’incubateur Creative Valley ;
  • la réunion avec les entreprises high-tech de la diaspora.

La mission a eu le soutien du Premier ministre, chef du Gouvernement, ainsi que l’assistance de l’ambassade de France qui a organisé les rendez-vous à travers le service économique. Elle a débouché sur 3 négociations de partenariats, la possiblité d’une coopération avec la Banque de France et la participation possible d’une délégation d’entreprises des Yvelines sur la  4e édition du Salon OSIANE, en avril 2020 à Brazzaville.

3. présenté le 10 juillet 2019 les ambitions du Club au ministre des Postes, télécommunications dont celle de se positionner comme référent sur les besoins du Gouvernement congolais dans le cadre de la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique.

4. participé au Forum « Investir en Afrique du 10-12 septembre 2019 à Brazzaville. Des contacts ont été noués avec les institutionnels, les partenaires financiers, le président de Digital Africa, Karim SY. 

5. présenté le 4 octobre 2019 le Club à la Banque mondiale, afin de le positionner comme un acteur de référence du paysage numérique et de la société civile, désireux d’intervenir sur les projets en discussion, dont la composante numérique est de plus en plus souhaitée par l’institution financière.

6. mis en place en octobre 2019 ses structures de fonctionnement avec un site physique abrité par l’incubateur Yékolab.

7. tenu son Assemblée générale constitutive, le 29 mai 2020, qui a permis l’adoption de ses statuts et son règlement intérieur et la mise en place de son Bureau et son Conseil d’administration.

Source: https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/12/creation-du-club-congo-france-numerique

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Congo-Brazzaville: Technologie – Osiane 2020 initie une formation des jeunes en intelligence artificielle

Dans la perspective d’un hackathon prévu du 17 au 19 Avril 2020 dans le cadre des activités du prochain Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane), plusieurs jeunes développeurs et porteurs de projets d’application sur l’Intelligence artificielle ont dévoilé, samedi à Brazzaville, leurs solutions.

« Nous nous sommes rendu compte que durant les hackathons les gens n’ont pas le temps de structurer leur projet. Donc le but de ce brainstorming est de regarder chaque projet individuellement et de les structurer, les recadrer afin qu’ils soient compétitifs lors du salon Osiane », a expliqué Rajil Vembé, chef de projet Hachathon du salon Osiane 2020.

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Osiane 2020 initie une conférence sur le financement du numérique et de l’innovation en Afrique centrale

(OSIANE) – Le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) qu’organise Pratic à Brazzaville du 20 au 23 avril 2020 pour la 4ème année consécutive, mobilise, pour la première fois en Afrique centrale, une conférence sur le financement du numérique et de l’innovation.

Soutenue par la Banque Européenne d’Investissement et le cabinet Deloitte, la table ronde réunira des bailleurs de fonds, des institutions bancaires ; de hauts responsables, des hommes affaires et investisseurs, des gouvernements, des partenaires au développement et des industriels. Elle devra réfléchir aux succès et défis que représente la mobilisation des fonds pour le numérique et l’Innovation à travers le secteur privé, pour les objectifs de développement dans les pays de l’Afrique Centrale.

L’objectif fixé par les organisateurs est de mobiliser des investisseurs pour trouver le meilleur montage financier afin d’arriver à soutenir le développement des projets structurants avec fort impact sur le développement. « La table ronde examinera les opportunités que représente, pour les secteurs public et privé, le développement d’alliances pour une meilleure appropriation de l’Innovation », a récemment déclaré à Brazzaville Luc Missidimbazi, président du salon Osiane, à l’occasion de la présentation des activités de cette 4ème édition.

S’il est vrai que la transformation numérique est un pilier clé des stratégies de diversification économique et d’industrialisation, le développement des infrastructures de communications électronique, des secteurs de l’informatique et de l’électronique reste un défi majeur pour accélérer la diversification des économies de la sous-région.

« La mobilisation et l’accroissement des investissements pour le numérique en Afrique centrale constitue une réponse incontestable pouvant faire face aux déséquilibres macroéconomiques importants marqués par un fléchissement de la croissance économique », a souligné Luc Missidimbazi.

Dans le sillage de cette conférence, le salon Osiane 2020 organise le « Peering Forum de la sous-région » avec des partenariats de Google et l’Internet Society (ISOC). Le but étant de réunir les experts de l’industrie, des gouvernements et du monde de l’université, afin de partager leurs expériences sur l’évolution de l’Internet dans la sous-région Afrique centrale, à travers des ateliers spécifiques.

La tenue de ce Peering forum se justifie par la nécessité d’une analyse profonde des pratiques et usages des infrastructures large bande et de l’internet, qui sont au cœur du numérique et de la nouvelle économie.

Osiane s’est par ailleurs associé à l’Africa Fintech Tour pour organiser, lors de cette édition, l’Africa FinTech forum. Une occasion pour le salon de soutenir le renforcement des capacités des entrepreneurs du secteur. Une équipe d’experts animera une formation d’une journée pour la conception de produits et/ou de services innovants.

Lors de cette présentation, Luc Missidimbazi n’a pas manqué de faire un clin-d’œil à l’écosystème du Mobile Money. A travers la “Réunion Mobile Money & Competition Policy in the Digital Age”, Osiane 2020 souhaite améliorer le niveau de compréhension des modèles opérationnels du Mobile money afin de construire des relations entre partenaires, tout en créant des liens entre les opérationnels autour de cette pratique.

« Co-construisons notre futur »

Avec pour thème « Co-construisons notre futur », l’édition 2020 du Salon Osiane met l’accent sur l’innovation comme socle de la transformation des entreprises face aux défis de l’accélération des technologies qui bouleversent toutes les chaines de production.

« La 4ème édition ambitionne éclairer les participants sur l’importance d’intégrer l’innovation dans les projets de développement, dans un contexte économique et social actuel caractérisé, d’une part, par la conquête du rôle de l’innovation devenu fondamental pour le succès et la pérennité des entreprises, et d’autre part, par la nécessité de diversification des économies de la sous-région », a soutenu Luc Missidimbazi.

Source: https://www.agenceecofin.com/finance/0502-73532-osiane-2020-initie-une-conference-sur-le-financement-du-numerique-et-de-l-innovation-en-afrique-centrale

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Congo-Brazzaville: Numérique – Le salon Osiane 2020 officiellement lancé à Pointe-Noire

L’association Pratic (Promotion, réflexion et analyse sur les technologies de l’information et de la communication) a présenté, le 19 novembre dans la capitale économique du Congo, la quatrième édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane), à l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2019, où les activités y sont organisées.

Avec pour thème « Co-construisons notre futur », l’édition 2020 du Salon Osiane, attendue du 20 au 23 avril à Brazzaville, mettra l’accent sur l’innovation comme socle de la transformation des entreprises face aux défis de l’accélération des technologies qui bouleversent toutes les chaînes de production. « La quatrième édition ambitionne éclairer les participants sur l’importance d’intégrer l’innovation dans les projets de développement, dans un contexte économique et social actuel caractérisé, d’une part, par la conquête du rôle de l’innovation devenu fondamental pour le succès et la pérennité des entreprises et, d’autre part, par la nécessité de diversification des économies de la sous-région », a déclaré Luc Missidimbazi, président de Pratic qui organise le salon, avec le soutien de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce).

Source: https://fr.allafrica.com/stories/201911210242.html

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Congo-Numérique. « S’ouvrir à la sous-région et trouver des solutions globales »

Membre du Club Congo-France numérique*, Luc Mis­si­dim­ba­zi est président de la plateforme Osiane-Pratic, conseiller du Premier ministre en télécommunications, postes et  numérique et directeur des Projets et de la Prospective à l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Il fait le point pour Makanisi sur le Club Congo-France numérique et l’état du secteur numérique au Congo.

Propos recueillis à Paris lors du forum Ambition Africa par Muriel DEVEY MALU-MALU

Qu’est ce qui a motivé la mise en place du club Congo-France numérique ?

Luc Missidimbazi : Outre la langue française que nous avons en commun, il y a eu beaucoup de partenariats entre la France et le Congo dans le numérique. Ainsi le Plan national de développement de l’Économie Numérique 2018-2022 et diverses études sur la fibre optique ont été élaborés avec l’appui de sociétés françaises. Du coup, un écosystème s’est mis en place. Par ailleurs, des entreprises françaises qui ont commencé à explorer le secteur, ont été confrontées à la nécessité d’avoir des entreprises locales pour les aider à mieux connaître l’environnement congolais et les accompagner dans la mise en œuvre des projets qui étaient engagés. C’est ce qui a permis de rapprocher les deux parties. D’autres facteurs ont contribué à ce rapprochement comme l’accord entre le Ministère de l’enseignement professionnel et de l’emploi pour réformer le secteur de l’emploi au Congo et celui de l’emploi de France, qui a facilité  les échanges avec Bercy. Suite à ces échanges et au vu des besoins réciproques, est née l’idée de créer une plateforme. C’est ainsi que le Club Congo numérique a vu le jour lors du salon Osiane 2019.

Qui fait partie de ce Club ?

LM : Le Club regroupe, d’un côté, des entreprises locales évoluant dans le numérique qui connaissent l’environnement et ont une expertise variée, et, de l’autre, des sociétés françaises qui veulent s’installer au Congo et ont besoin d’un partenariat pour mutualiser les efforts et mieux répondre aux besoins locaux. L’arrivée au Congo du Group Vivendi Africa (GVA) s’inscrit dans ce cadre. Pour les projets soumis au Fonds d’études et d’aide au secteur privé (Fasep), nous nous sommes rendu compte qu’il était plus simple de mettre en place des projets bénéficiant de financements européens ou français avec ce Club.

Quel est l’état des infrastructures numériques au Congo ?

LM : Le Congo est l’un des rares pays en Afrique francophone à avoir investi dans des infrastructures numériquessur fonds propres. Que ce soit avec des prêts BAD, Banque mondiale ou chinois, l’État congolais a engagé des fonds importants pour construire ces infrastructures. Mais paradoxalement, on est confronté à des difficultés de gestion et de qualité de réseaux. La capacité du réseau n’est pas la même à Pointe-Noire ou à Brazzaville car le backbone, qui relie les villes, n’est pas totalement opérationnel. C’est l’opérateur public historique qui le gère mais il y a un problème de régulation, de réglementation et de gestion du backbone par les acteurs sur le terrain. Il faut renforcer le backbone national qui ne répond pas assez aux attentes alors que les gros investissements réalisés auraient dû offrir une meilleure qualité de services. L’autre aspect est celui du positionnement géographique du Congo. C’est un hub qui doit permettre de sécuriser le trafic des pays voisins (RDC, Cameroun et Gabon). Malheureusement, le WACS (West Africa Cable System ou Système de Câble ouest-africain) est le seul point d’entrée. Pour des questions de robustesse et pour une meilleure fluidité du trafic Internet, cette infrastructure doit évoluer.

Vous évoquez la question de la gestion des infrastructures. Que faire pour améliorer les choses ?

LM : Il y a en effet des insuffisances dans la gestion, la régulation et le partage des infrastructures. Si on améliore tout cela avec l’opérateur historique Congo Telecom, on va pouvoir augmenter la qualité d’Internet. Il restera toutefois l’accès aux utilisateurs finaux. Sur ce plan, l’arrivée du GVA a fait beaucoup de bien aux consommateurs de Pointe-Noire. De même, le fait que Congo Telecom a commencé à connecter les résidences est une bonne chose. Le pays dispose de la 3G et de la 4G qui permettent de toucher le maximum de citoyens. Mais cela ne suffit pas.

L’ARPCE peut-elle jouer un rôle sur ce plan ?

LM : L’ARPCE régule les services de gros et le marché de haut débit mais elle attend les décisions de l’État en matière de réglementation des marchés de gros. L’État, opérateur public et propriétaire des infrastructures, ne va pas pouvoir continuer à investir alors que des groupes privés désirent le faire avec d’importants financements et des compétences. Il faudra à un moment donné s’asseoir autour d’une table pour faire des choix politiques pour le futur de nos infrastructures. La question est de savoir s’il faut accorder la construction et la gestion à des privés ou renforcer le secteur public. Si oui, comment ? Ce sont des réflexions prioritaires pour avoir un numérique de qualité. Tout ce qui a été fait doit être remis à plat car on a investi beaucoup d’argent mais le retour sur investissement ne semble pas perçu par les utilisateurs. Il faut repenser la stratégie en matière d’infrastructures et d’internet avec toutes les parties prenantes tant publiques que privées.

Quels sont les services  qu’offre le privé congolais ?

LM : Au Congo, il y a un engouement et du répondant pour le numérique. Il a des signes de développement du contenu local. Le secteur financier s’approprie Internet et des directions Digital se mettent en place au sein de plusieurs banques. La compétence se développe, des start-up se créent, l’administration et les privés sont devenus de vrais consommateurs du digital. Il ne s’agit pas seulement de sites internet mais d’intégration d’applications et d’automatisation des process, comme les progiciels de gestion intégrée. Cette culture offre des opportunités aux entreprises du numérique. Mais il y a une insuffisance de ressources humaines qualifiées, pas seulement en termes de connaissances mais aussi d’expériences et de capacité à analyser les besoins des utilisateurs. L’autre problème est le financement de ces entreprises qui ne peuvent cibler certains marchés car elles ne sont pas assez structurées et manquent de moyens. Enfin les questions de réglementation et de fiscalité restent problématiques. Il y a des taxes sur les transactions électroniques, sur le hub numérique. L’État a certes besoin d’argent mais il faut mesurer l’impact de ces décisions fiduciaires sur l’économie. Ce qui rapporte à l’État doit financer les maillons faibles du secteur. Il faut financer l’éducation, les écoles qui vont former les ingénieurs du numérique. Le numérique peut rapporter mais il faut le financer aujourd’hui. D’où l’importance du Club dont les modèles peuvent être adaptés au contexte congolais et créer rapidement une main d’œuvre opérationnelle. Voilà nos problèmes. Mais il y a des signes très positifs notamment la présence de jeunes avec un état d’esprit encourageant pour le secteur et l’existence d’incubateurs soutenus par l’ARPCE.

Dans le cadre du Club, combien de partenariats ont été signés ?

LM : Trois accords environ ont été signés en moins de six mois. Des projets sont en prospection et le programme Fasep, soutenu par le gouvernement congolais, qui permettra de référencer et d’indexer le contenu congolais sur le net et de mettre en place le e-gouvernement, est en bonne voie. Ce sont des partenariats très bénéfiques pour les deux pays.

Où en est le mobile money ?

LM : On manque de statistiques sur le taux de pénétration d’internet, mais à Brazzaville et à Pointe-Noire, le nombre de kiosques de mobile money est très important. Les échanges se chiffrent à coups de milliards de FCFA. Les opérateurs de téléphonie mobile engrangent des gains importants avec le mobile money. Au-delà du mobile money, il y a le e-commerce qu’il faut structurer et renforcer. Des solutions commencent à voir le jour mais on a un problème de réglementation car on est à cheval sur le monde financier et celui de la technologie. Des efforts doivent être faits en termes de réglementation, de formation, d’identification des besoins et de mise en place d’un environnement adéquat pour favoriser l’essor du e-commerce.

Comment voyez-vous l’avenir ?

LM : Trois éléments importants sont à prendre en compte. Premièrement, s’ouvrir à la sous-région et trouver des solutions globales. Le Congo ne peut pas rester cloisonné. C’est le sens d’Osiane. Deuxièmement, accompagner les entreprises du numérique notamment les jeunes start-up. Enfin, il faut trouver des financements et en contrôler l’utilisation, identifier les besoins, trouver les leviers de développement rapide, miser sur l’innovation et lire les tendances géopolitiques. La RDC est en train de transformer l’Afrique centrale. Les gens ne s’en rendent pas compte. L’élection présidentielle a eu une dimension politique, mais aussi économique. Aujourd’hui, on y constate un dynamisme réel et on sent les choses bouger. Si nous ne nous rendons pas compte des changements en cours dans ce pays, ce sont des opportunités d’affaires qui vont nous passer sous le nez. L’enjeu du Congo est de se positionner comme partenaire d’un pays en pleine expansion. Les marchés de la Centrafrique et du Tchad ne seront pas suffisants car les problèmes de sécurité y sont importants. L’effort économique du Congo doit se faire avec la RDC et l’Angola, peut-être avec le Gabon et le Cameroun. L’axe du sud doit nous amener à revoir notre stratégie et le redéploiement des infrastructures.

Pouvez vous nous présenter la Plateforme Osiane dont vous êtes le président ?

LM : La plateforme Osiane est une initiative de l’association des professionnels du numérique PRATIC. L’incubateur d’Osiane accompagne des jeunes porteurs de projets qui ont été financés par la Francophonie, l’Union internationale des télécoms (UIT). On est en partenariat avec le Pnud pour l’accélérateur du développement à travers l’innovation.  Le Salon Osiane, à vocation sous-régionale, dont la prochaine édition se tiendra en avril 2020, est un des produits de la plateforme Osiane. Il a pour but de promouvoir les technologies, produits et services associés ainsi que l’innovation et l’entreprenariat.

Osiane est le point focal de plusieurs institutions du numérique dont l’UIT et l’ICADE et des partenaires comme SAP et GSM Association qui regroupe les opérateurs mobiles du monde. Avec eux, on essaie de promouvoir le numérique à travers des événements dont le salon Osiane.

* LE CLUB CONGO-FRANCE NUMÉRIQUE

Un Mémorandum d’entente a été signé le 15 avril 2019 à la Primature, en présence du Premier ministre congolais, Clément Mouamba, et de l’Ambassadeur de France, Bertrand Cochery. Cette signature, qui s’est déroulée la veille de l’inauguration du salon OSIANE (16-18 avril 2019) des technologies de l’information et de l’innovation, a entériné une initiative conjointe du Service économique de l’Ambassade de France au Congo, dirigé par Catherine Dumarché, et du Conseiller du Premier Ministre chargé du Numérique, également Directeur à l’ARPCE, Luc Missidimbazi. La Direction générale des entreprises de Bercy était partie prenante au projet.

*** Le Club, qui a pour but de renforcer la coopération bilatérale avec la restructuration de la filière numérique au Congo par le jeu des partenariats, compte 18 entreprises et structures fédératrices à parité égale, dont 2 incubateurs, 2 centres de formation, 2 syndicats professionnels du numérique, 2 cabinets de conseil en propriété intellectuelle et une Chambre de commerce. À ce jour, trois accords de partenariat ont été identifiés entre les sociétés Infracom (Cg) et Folan (FR), WapyCash (Cg) et Be-Bound (FR) et GENC (CG) et Linagora (FR).

MARCHÉ DE LA TÉLÉPHONIE ET DE L’INTERNET MOBILE AU CONGO

Le marché de la téléphonie mobile au Congo est réparti entre trois opérateurs : MTN, Airtel et Azur. Au premier trimestre 2019, il enregistrait 5,051 millions d’abonnés dont 5,019 en prépayés. MTN et Airtel détenaient respectivement 52,6% et 47,4% de parts de marché. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile était de 100,1% au premier trimestre 2019, contre 107,4% au premier trimestre 2018, selon l’ARPCE.

Selon la même source, le marché de l’internet mobile au Congo a généré un revenu de 3,6 milliards de F CFA en mars 2019. En tête du marché figure l’opérateur MTN avec un chiffre d’affaires de 2,084 milliards (56,40% de parts de marché) contre 1,611 milliard pour Airtel.(source ARPCE)

Source: https://www.makanisi.org/congo-numerique-souvrir-a-la-sous-region-et-trouver-des-solutions-globales/

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Congo Brazza : A Osiane, ST DIGITAL présente ses offres de formation pour 2019 à Brazza, Lomé, Abidjan et Douala – Digital Business Africa

[Digital Business Africa] – La troisième édition du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est tenue du 16 au jeudi 18 avril 2019 à Brazzaville au Congo. Cet événement qui s’est tenu cette année sous le thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère » a rassemblé près de 5 000 participants et une centaine d’exposant.

Parmi ces exposants, ST Digital qui y était pour présenter ses services à la communauté des acteurs du numérique de l’Afrique qui ont répondu présent à ce grand rassemblement organisé par l’association Pratic, présidée Luc Missidimbazi.

Anthony Same, le CEO de ST Digital, qui a fait le déplacement de Brazzaville a profité de cette occasion pour discuter avec de potentiels partenaires. Mais aussi et surtout, a présenté aux experts, professionnels et aux visiteurs ce que propose son cabinet ST Digital en termes de formation dans les domaines pointus du numérique.

Dans le but de garantir la qualité de ses prestations, ST DIGITAL a noué des partenariats stratégiques avec les plus grands éditeurs de logiciels comme MICROSOFTORACLE et SAP. Ces partenariats permettent à l’entreprise de mettre en place plusieurs services à l’instar de la formation officielle des éditeurs MICROSOFT, SAP, VMWAR et ORACLE ; des audits SI & Conseils en système d’informations ou encore l’intégration, le support et la tierce maintenance applicative sur les solutions MICROSOFT, ORACLE et SAP.

ST Digital dispose des antennes et des consultants expérimentés dans plusieurs pays en Afrique. On peut par exemple citer le Togo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Congo Brazza. Des formations sont d’ailleurs prévues dans tous ces pays pour l’année 2019.

Par Digital Business Africa

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Source: Congo Brazza : A Osiane, ST DIGITAL présente ses offres de formation pour 2019 à Brazza, Lomé, Abidjan et Douala – Digital Business Africa

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Congo / OSIANE 2019 : faire de Brazzaville un catalyseur des TIC

(CIO Mag) – C’est dans la salle de conférence du palais des congrès de Brazzaville que s’est tenue la 3e édition du Salon des Technologies de l’Information et de l’Innovation, OSIANE 2019, du 16 au 18 avril. Durant trois (03) jours les experts en Technologie de l’Information et de la Communication d’Afrique et d’ailleurs ont débattu autour du thème « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère ».

La coopération s’impose pour lutter contre la cybercriminalité. Pour le concrétiser, le gouvernement de Brazzaville a envoyé au parlement une loi sur la protection des données à caractère personnel, a dit le ministre congolais des Postes et Télécommunications, et de l’Economie Numérique, Leon Juste IBOMBO. Une fois adoptée, cette loi permettra à l’Etat de faire la traçabilité des transactions électroniques pour collecter les taxes. Pour ce faire, l’Etat doit conclure des accords avec des partenaires privés.

Selon Guy Maixent MAMIAKA, ministre gabonais de la Communication, de l’Economie Numérique, son pays a pris trois textes fondamentaux de lutte contre la cybercriminalité, et s’est engagé dans la construction des infrastructures de base à l’exemple d’un centre de contrôle et d’alerte sur la cybercriminalité.

Un accord de partenariat a été signé entre le Programme des Nations Unis pour le Développement PNUD et l’Association Pratique coordonnée par LUC MISSIDIMBANZI, initiateur du salon OSIANE. Cet accord, qui a pour enjeux essentiel le financement de jeunes porteurs de projets, a été signé en présence de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Des ateliers de formation dans les TIC

Plus de 5000 visiteurs attendus et 2000 autres formés (étudiants, travailleurs, businessman) à travers des workshops animés par des spécialistes en TIC venus de l’Union Internationale des Télécommunications qui ont formés pour la plupart des étudiants en télécommunication sur les indicateurs des sources administratives dans le domaine des TIC. Les participants ont aussi bénéficié de l’atelier Facebook expliquant aux développeurs et startuppeurs, l’utilisation efficiente de la plateforme freebasics. Un autre atelier sous régional sur les IXP et l’environnement decroissance des points d’échanges a été d’une grande importance pour les internautes. Quant à l’atelier ICANN (Société pour l’Attribution des noms de domaine et des numéros sur internet), il a fixé les participants sur la convergence numérique et comment les adresses IPv6 sont-elles distribuées et aussi comment obtenir une connexion IPv6.

Au terme des travaux, plusieurs startups se sont distinguéss de par leurs innovations et créativités en développant des applications nécessaires au développement socio-économique des pays africains. Tel a été le cas de VHM Technology , Technosanté, Mayebissi news et Digital agency academy.

Outre les ateliers, les tables rondes ont regroupé les ministres de la sous-région de l’Afrique centrale, en charge des télécommunications et du numérique (Gabon, RDC, Congo), qui ont développé les sous thèmes allant du développement de la confiance numérique, la transformation digitale aux nouveaux défis de la cybercriminalité.

Les ministres ont reconnu la nécessité de la mise en place des stratégies nationales en rapport avec la vision de l’Union Africaine sur le développement du numérique, ce qui permettra de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Femme et numérique

En Afrique, à peine 18% de femmes évolue dans le secteur du numérique, ce qui explique la mise en place de la table ronde essentiellement composée de femmes intitulée « l’Innovation au féminin » pour promouvoir des approches intégrées qui répondent aux défis de développement auxquels l’Afrique est confrontée.

Le genre et le numérique a été également évoqué à travers une application développée par une startup féminine de la République Démocratique du Congo. Cette application sert à la gestion des médicaments de lutte contre le VIH. Grâce à une emprunte digitale, le patient est identifié et suivi jusqu’à la prise des anti-retroviraux.

La troisième édition du Salon OSIANE a réuni plus de 5000 participants, 8 tables rondes, et 6 ateliers de formation certifiante pour éclairer les participants sur les défis de la confiance numérique comme gage d’une économie prospère.

Lancé en 2017, le salon OSIANE est une plateforme d’échange, de réflexion et d’exposition sur les bonnes pratiques du numérique et de l’Innovation. C’est la réponse au besoin d’accompagnement des acteurs économiques, sociaux, et administratifs afin de tirer profit de l’environnement numérique en plein développement. Le salon se veut le rendez-vous international qui réunit, les acteurs mondiaux du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication pour la promotion des solutions numériques ainsi que l’innovation Technologique.

Source: https://cio-mag.com/congo-osiane-2019-faire-de-brazzaville-un-catalyseur-des-tic/

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Osiane 2019 : le Pnud et l’association Pratic lancent un laboratoire d’accélérateur d’innovations

Le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’association Pratic, organisatrice du salon Osiane, ont signé, le 17 avril à Brazzaville, un mémorandum d’accord visant à accompagner les start-up et incubateurs congolais à travers un laboratoire d’accélérateur d’innovations, afin de soutenir le pays à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

L’accord a été signé par la représentante adjointe du Pnud, Emma Ngouan-Anoh, et le président de Pratic, Luc Missidimbazi, en présence de la marraine de l’initiative, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault. L’acte a été posé en marge de la troisième édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) qui s’achève ce 18 avril, au Palais des congrès.

À travers ce partenariat gagnant-gagnant, le Pnud et Pratic signent une dynamique visant à soutenir la réalisation des ODD, dont l’innovation et les nouvelles technologies constituent un accélérateur.

Pour le Pnud, il s’agit d’une « réaffirmation de son engagement et la place centrale qu’il accorde à l’innovation et aux nouvelles technologies dans la recherche de solutions audacieuses, pragmatiques et révolutionnaires aux défis de développement du pays ».

Cette agence onusienne a, en effet, construit l’un des plus vastes et intégrés réseaux de connaissances, d’apprentissage et d’échanges au monde à travers des laboratoires d’accélérateur d’innovations. « Ce réseau de laboratoires d’accélérateurs nationaux fait partie de l’objectif du Pnud consistant à connecter les connaissances et les solutions tout en investissant dans des approches novatrices et ambitieuses », a souligné Emma Ngouan-Anoh.

Le laboratoire d’innovations du Congo fait partie d’un réseau de soixante autres lancés cette année par le Pnud. Un réseau qui soutiendra le Pnud dans la recherche de solutions locales face aux défis actuels du Congo afin d’atteindre les ODD, d’ici à l’horizon 2030.

En nouant ce partenariat avec Pratic et dont les objectifs visent, entre autres, à faire connaître et valoriser le numérique à travers le monde grâce à un large réseau d’experts, d’entreprises et institutions, et à développer une coopération multiforme nationale et internationale, dans le domaine du numérique et l’innovation, le Pnud trouve un relais local dans l’atteinte de ces objectifs.

Plusieurs jeunes dirigeants des start-up ou postulants à l’innovation au travers du numérique, participant au salon Osiane, ont assisté à la signature de ce mémorandum. Une note de satisfaction pour ces derniers qui trouvent dans cet accord un nouveau créneau de valorisation de leurs initiatives.

Le laboratoire d’innovations lancé par le Pnud Congo a vocation, de manière plus claire, « à faire émerger au niveau local une intelligence collective pour tester de nouvelles approches, explorer des idées ambitieuses et novatrices qui inspireront des changements dans la manière d’appréhender les questions complexes de développement du Congo ».

La ministre Arlette Soudan-Nonault a, d’ailleurs, saisi l’opportunité pour rappeler aux jeunes qu’au centre des nouvelles technologies s’invitent les ODD. Soulignant l’importance de ce partenariat entre le Pnud et Pratic de concevoir  des challenges entrepreneuriaux visant à faire émerger des idées novatrices, la ministre a appelé les start-up à imaginer, d’ores et déjà, dans le cadre de son département, des « logiciels qui permettent une meilleure cartographie de sites touristiques au Congo afin de valoriser ce patrimoine, en intégrant la notion de développement durable ».

Le partenariat signé avec Pratic permettra, en outre, au Pnud d’accompagner et soutenir cinq innovations féminines afin de les guider à pleinement exprimer leur potentiel en vue de valoriser des idées nouvelles au profit du bien-être de la population.

Source: https://jumelages-partenariats.com/actualites.php?n=1752&art=Osiane_2019_:_le_Pnud_et_l%E2%80%99association_Pratic_lancent_un_laboratoire_d%E2%80%99acc%C3%A9l%C3%A9rateur_d%E2%80%99innovations

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OSIANE 2019 : Des chefs d’entreprises en synergie pour développer l’économie numérique en Afrique centrale

En  prélude  à  la  3ème   édition  du  salon  OSIANE,  les chefs   d’entreprises   et   autres   investisseurs   ont échangé sur les opportunités qu’offre ce secteur en Afrique  centrale,  ce  lundi  15  avril  2019  au  Centre des  conférences  international  de  Kintélé  situé  à 20  kilomètres  au  nord  de  Brazzaville,  à  la  faveur d’OSIANE Business Forum.

Les travaux qui se sont déroulés en panels ont été placés sous l’autorité du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

A  travers  trois  objectifs,  notamment  :  faire  connaître les  différentes  opportunités  dans  l’écosystème  digital  ; mettre en lumière les atouts des entreprises de la sous-région Afrique centrale et favoriser les échanges entre les professionnels du numérique par la création de clusters d’entreprises  (monnaie,  distribution  e-commerce,  sécurité, services, développement), le forum de Kintélé a permis de mettre en lumière les différentes opportunités d’investissements et de coopération. 

Entre  autres  thématiques  abordées : L’offre  française pour le numérique et l’innovation en Afrique ; L’écosystème digital en Afrique ; Les prédictions de l’offre numérique  en  Afrique.  Pour  Gouadi-Koussiama,  responsable de OSIANE forum business, cette rencontre constitue une réponse  au  constat  selon  lequel  «  plusieurs  entreprises de  la  sous-région  ne  profitent  que  peu  des  opportunités qu’offre le secteur du numérique, alors que plusieurs pays  d’Afrique  centrale  sont  prometteurs  en  matière d’investissement».

Pour l’autorité ministérielle qui a fait un aperçu de l’écosystème numérique du pays, l’initiative du business forum est une aubaine que les chefs d’entreprises et investisseurs devraient saisir pour pénétrer le marché numérique du Congo et de la sous-région.

Présentant  l’attractivité  économique  du  Congo  au regard  de  ses  infrastructures,  de  ses  dispositions  fiscalo-douanières, le ministre Léon Juste Ibombo a indiqué : « Le Congo reste une destination privilégiée pour les investissements ». Et d’ajouter : « Le gouvernement a l’ambition  de  faire  du  Congo  une  société  de  l’information et de la communication. Il nous faut donc maximiser les contacts en vue de relever ce challenge qui est d’une importance majeure pour le gouvernement».

Source: OSIANE 2019 : Des chefs d’entreprises en synergie pour développer l’économie numérique en Afrique centrale (arpce.cg) OSIANE 2019 : Des chefs d’entreprises en synergie pour développer l’économie numérique en Afrique centrale (arpce.cg) OSIANE 2019 : Des chefs d’entreprises en synergie pour développer l’économie numérique en Afrique centrale (arpce.cg)