Les jeunes filles venues de plusieurs établissements scolaires publics et privés ont été édifiées le jeudi 25 avril 2024 lors du salon international Osiane qui s’est tenu à Brazzaville, sur les métiers du numérique, la connaissance des activités liées au numérique, les avantages et les méfaits des réseaux sociaux. C’était au cours d’une présentation assurée par l’agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE), partenaire au premier plan de cet évènement du tech.
Cette présentation a été organisée dans le cadre des activités d’Osiane certes , mais aussi en prélude à la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC qui se célèbre le 27 avril de chaque année. Celle de cette année aura pour thème : ‘’L’acquisition de compétences numériques essentielles pour la vie’’. Cette journée a été instituée pour inciter et encourager les jeunes filles à poursuivre une carrière dans le domaine des Technique de l’Informatique et de la Communication (TIC), afin de réduire la fracture numérique entre les hommes et les femmes. L’objectif est d’encourager les jeunes femmes et les jeunes filles à poursuivre des études et d’avoir une carrière dans le domaine des sciences, de l’ingénierie, des technologies et des mathématiques et dans d’autres domaines afin de les aider à réaliser leurs rêves.
Au Congo, l’agence de régulation, des postes et des communications électroniques a eu des échanges avec des élèves filles venues de plusieurs établissements scolaires tant publics que privés , afin de les sensibiliser sur les métiers liés au numérique au Congo. Pendant les échanges, les panélistes ont encouragé les jeunes à ne pas abandonner, mais à plutôt persévérer quelque soit les difficultés rencontrées.
Lors des échanges , une des panelistes , Laura NGOUMA-TELEMINE, manager radio planning et optimisation à MTN Congo , a martelé sur l’importance de repousser les limites : «Les jeunes filles ne doivent pas avoir des barrières peu importe le cursus scolaire, universitaire, elle doivent toujours se poser la question, quelle est la prochaine étape au niveau mondiale par rapport à l’évolution technologique. Elles se doivent aussi de briser les barrières parce que plusieurs jeunes filles se disent que la technologie est un monde d’hommes. On invite vraiment ces jeune femmes à pouvoir développer des compétences et de ne pas avoir peur parce que les hommes ce sont nos alliés et en interagissant avec eux on apprend beaucoup et on développe cette combativité ».
Par ailleurs, les jeunes filles ont été sensibilisées sur les méfaits de l’internet. En effet , leur attention a été attiré sur les contenus postés, les informations qu’elles divulguent sur les réseaux sociaux , car celles-ci pourraient avoir un impact sur leur carrière dans le futur. Les médias, le ministère en charge du numérique, ainsi que les confessions religieuses ont été encouragés à sensibiliser la jeune fille sur l’importance de s’orienter vers les métiers du numérique, en plus de les sensibiliser et les éduquer sur les méfaits des réseaux sociaux.
Lors des échanges, les panélistes ont déploré le manque d’information du côté des entreprises et des établissements scolaires sur les journées portent ouvertes consacrées aux métiers du numérique.
Un appel du reste a été lancé aux établissements scolaires, collèges, lycées et universités, pour qu’ils se rapprochent des entreprises de télécommunication et de technologie, dans le but de bénéficier de plus de sensibilisation aux métiers du numérique. Pour les panélistes ( toutes des femmes) , la sensibilisation doit commencer depuis l’école primaire avant de se poursuivre dans les lycées et les universités.
Quelques contraintes ont tout de même été épinglées comme facteurs limitants pour les filles et les jeunes femmes. Entre autres, la difficile conciliation des vies privée et professionnelle, les maternités ou les contraintes liées aux horaires et à la disponibilité qui font que certaines jeunes filles et femmes abandonnent les métiers des technologies numériques.
Les jeunes filles ne doivent pas avoir des barrières peu importe le cursus scolaire, universitaire, elle doivent toujours se poser la question, quelle est la prochaine étape au niveau mondiale par rapport à l’évolution technologique. Elles se doivent aussi de briser les barrières parce que plusieurs jeunes filles se disent que la technologie est un monde d’hommes. On invite vraiment ces jeune femmes à pouvoir développer des compétences et de ne pas avoir peur parce que les hommes ce sont nos alliés et en interagissant avec eux on apprend beaucoup et on développe cette combativité
Photo à la une : Une vue de la grande salle du Palais des congrès ou se tenait la conférence
Photo intérieur : Photo de famille des panélistes ( Droits réservés)